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Jésus Christ : Mythe ou réalité ?
"On sait de temps immémorial combien cette fable de Jésus-Christ nous a été profitable." Pape Léon X
Problème d'historicité
Il n'existe aucun témoignage
écrit sur Jésus, hors les évangiles qui sont truffés de
contradictions. Il y a du reste, mieux à dire. Non seulement le
Christ n'a rien écrit lui-même, mais on n'a rien écrit sur son
compte.
La Bible ? Elle ne peut nous fournir la preuve que le Christ ait
été un personnage réel et même elle nous fournit force
preuves contraires.
En dehors du Nouveau Testament, aucun auteur parmi tous ceux qui
auraient été les contemporains de Jésus, ne nous a transmis à
son sujet le moindre renseignement.
Ainsi des historiens, avec
une précision croissante, constatent d'abord que sur une
trentaine d'auteurs connus de l'époque qui auraient pu parler de
Jésus, tous sont muets.
Dans l'œuvre de Flavius Josèphe (77 à 95), il y a bien
quelques lignes à son sujet, mais elles furent ajoutées, après
Origène (185 à 254) qui les ignorait et signalées seulement au
IVe siècle par Eusèbe de Césarée (265 à 340), le faussaire.
De toute façon, Flavius Josèphe, juif orthodoxe n'aurait jamais
pu écrire que Jésus était le messie. Or les juifs orthodoxes
attendent encore, la venue de leur messie.
Tacite (55 à 120) vers 116, aurait parlé de chrétiens brûlés
à Rome sous Néron vers l'an 64; mais cette mention ne fut
ajoutée qu'en 1429 par le secrétaire papal, le Pogge (premier
éditeur des "Annales" de Tacite) et ne figure pas dans
les traductions et copies antérieures. Cette interpolation
(falsification) a été fabriquée disent les érudits, d'après
un texte de Sulpice Sévère, un médiocre historien de la fin du
quatrième siècle.
Pline le jeune (66 à 144) aurait mentionné dans une lettre à
l'empereur Trajan, l'existence des chrétiens et d'un certain
Jésus homme. Mais cette lettre a été composée vers 1500 par
Girardo di Verona. Au quatrième siècle, un érudit Sidoine
Apolinaire déclara que Pline le jeune avait fixé à neuf le
nombre de ses livres. Or cette prétendue lettre se trouve au
dixième livre attribué à Pline le jeune.
Suétone (75 à 160 environ) en 120 parle d'un
"chrestos" (le bon, le meilleur), agitateur de Rome en
50; mais il ne peut s'agir du paisible Christ
("christus", christos ou oint) de la mythologie
chrétienne mort croit-on, à Jérusalem depuis 20 ans.
Parmi les autres écrivains et historiens, du Ier et IIe siècle
de notre ère, qui gardent un silence total sur Jésus, citons :
Valerius Maximus (-14 à 37) , Senèque (-2 à 66), Pline
l'ancien (23 à 79), Perce (34 à 62), Lucain (39 à 65), Dion
Chrysostone (40 à 117), Stace (40 à 96), Plutarque (45 à 125),
Silius Italicius (25 à 100), Martial (65 à 95), Flaccus (70 à
100), Pétrone (mort en 65), Quintillien (65 à 97), Juvénal (55
à 140), Apulée (mort vers 170), Don Cassuis, Pausanias, Juste
de Tibériade etc.
Mais c'est surtout le silence
de Philon d'Alexandrie sur Jésus qui a une importance décisive.
Philon qui avait déjà 25 ou 30 ans lorsque Jésus aurait du
naître et mourut plusieurs années après la date à laquelle ce
dernier dû mourir, ne sait rien et ne dit jamais rien de Jésus
Christ.
C'est un homme docte qui s'occupa spécialement de religion et de
philosophie. Il n'aurait assurément pas négligé de citer
Jésus, qui était de son pays et de sa "race", si
Jésus avait paru sur la terre et s'il avait accompli une si
grande "révolution" dans l'histoire de l'esprit
humain.
Une circonstance singulière rend encore plus significatif le
silence de Philon: C'est que tout l'enseignement de Philon peut
se dire chrétien à ce point que certains écrivains ou
philosophes n'ont pas hésité à l'appeler un "vrai Père
de l'Église" (Dixit Friedrich Engels...)
Philon s'efforça d'unir le judaïsme et l'hellénisme. Ainsi il
constitua une doctrine platonicienne du "Verbe" ou
"Logos", qui a beaucoup d'affinité avec celle de
l'évangile dit de Jean et dans l'évangile le "Logos",
c'est précisément le Christ. N'est-ce pas là une circonstance
révélatrice ?
Philon vit dans le temps où l'on a placé l'existence du Christ;
il est déjà célèbre avant le Christ ; il accomplit à
l'égard du judaïsme la même transformation, la même
hellénisation, la même platonisation qui fut l'œuvre des
Évangiles et spécialement du quatrième (celui de Jean). Il
parle du "Logos" ou du "Verbe" exactement
comme le quatrième évangile; et pourtant il ne nomme pas une
seule fois le Christ ! Jamais dans aucun de ses nombreux ouvrages
!
Quand il s'agit d'un tel "personnage" comme Jésus, le
silence de l'histoire est absolument inexplicable,
invraisemblable, déconcertant. C'est pourquoi on ne peut moins
faire que de conclure qu'un tel silence constitue une grave
présomption contre l'existence de Jésus-Christ.
D'autres éléments
d'ailleurs permettent de dire que si l'inexistence du Christ peut
seule expliquer le silence de l'histoire à l'égard de ce
personnage, le silence de l'histoire à son tour démontre son
inexistence.
Ainsi, le pape Pie XII, prenant la parole à un Congrès
International d'historiens qui s'est tenu à Rome en 1955,
répéta de nouveau que pour les catholiques, la question de
l'existence de Jésus relève de la foi et non de la science !
Élaboration du mythe
Au premier temps du Christianisme (II ème siècle de notre ère), le dieu Christ est un dieu du ciel et non un homme au nom de Jésus. Il ne sera question de l'homme Jésus qu'avec l'apparition de nos Évangiles, au milieu du deuxième siècle de notre ère. C'est beaucoup d'avoir attendu 150 ans pour consigner par écrits des événements uniques, en admettant qu'ils aient eu lieu. Comme on l'a déjà vu, l'historien juif Flavius Josèphe, attentif à tout ce qui se passait en Palestine les ignore, ainsi qu'une prétendue première Église à Jérusalem. Le livre de l'Apocalypse écrit vers 69-70 et remanié par un chrétien au IIe siècle de notre ère, n'en dit rien.
L'"apôtre" Paul, dont les épîtres (lettres) ont été mainte fois remaniées après sa "mort" au bénéfice d'une christologie plus orthodoxe et toujours majorée ne sait rien d'un Jésus historique. Il ne cite ni Joseph, ni Marie, ni Judas. Nulle mention d'une crucifixion sous Ponce Pilate par les romains, mais plutôt d'un Christ immolé par les puissances planétaires dans un sacrifice cosmique. Ce qui faisait dire à Ernest Renan :"Pour Paul, le Christ n'est pas un homme qui a vécu et enseigné, c'est un être tout divin".
C'est seulement au milieu du IIe siècle de notre ère, exactement en l'an 144, quand le chrétien gnostique (docète) Marcion et ses partisans furent chassés de Rome que l'Église (et surtout celle de Rome) condamne "ceux qui niaient que Jésus fût venu dans la chair" (2ème Épître de Jean I,7 ). Jusque là, cette thèse avait pût être soutenue, prêchée sans contradicteur par Marcion, Basilide, Valentin etc... Sans oublier que les auteurs de l'Apocalypse, au début du IIe siècle de notre ère, qui attendent encore la venue du Christ sur la terre.
C'est seulement vers l'an 150 de notre ère que la communauté romaine se détache des chrétiens gnostiques (les docètes : Marcionites, Valentiniens, Basilidiens etc) et élabore le mythe d'un Jésus crucifié dans la chair, mythe inconnu jusque-là (même par les auteurs des épîtres attribuées à Paul). C'est à cette époque et selon les besoins de la controverse, qu'on rédige dans les évangiles, les récits de la vie terrestre d'un Jésus bien différent de "l'être purement céleste seul connu" avant l'an 150 de notre ère.
Le mythe Jésus s'est élaboré, au IIème siècle de notre ère, de la façon suivante :
1 - Le Christ céleste des
épîtres dites Pauliennes (attribuées à Paul).
2 - Le Jésus fantôme ou "Angelos Christos" (corps
éthéré) des chrétiens gnostiques ou docètes: Marcionites,
Basilidiens, Valentiniens etc.
3 - Le Jésus " terrestre" ou " historique"
des évangiles canoniques et apocryphes.
Notes:
1 - Beaucoup se comportent comme le théologien Albert Schweitzer (1878 à1965) qui reconnaissant dans la préface de la première édition, de sa "Vie de Jésus" qu'il n'existe sur son héros aucun document historique digne de foi, n'écrit pas moins sa biographie.
On publie chaque année à travers le monde, plus d'une centaine de biographies de Jésus, aussi farfelues les unes que les autres. Elles sont le fruit de l'imagination des auteurs.
2 - Jésus est la traduction grecque du nom hébreu Josué. Josué / Jésus signifie "Dieu a sauvé, sauve, sauvera" (Mathieu I,21).
Rappelons -fait trop longtemps ignoré- que parmi les apologistes chrétiens du 2ème siècle, Aristide, Saint Justin et Tertulien sont les seuls qui aient prononcé le nom de Jésus-Christ. Tous les autres Pères de Église du IIe siècle : Tatien, Athénagore, Théophile, Hermias, Quadratus, etc., ne connaissaient pas le nom de Jésus. Ils ne parlaient que du Christ.
3 - La plus ancienne date
connue avec certitude dans l'histoire du christianisme, et admise
par tout le monde (exégètes, biblistes, théologiens
catholiques, protestants, orthodoxes, et même la critique
scientifique) est l'an 144 de notre ère (IIe siècle).
En l'an 144, un riche armateur grec du nom de Marcion révéla et
apporta à Rome les épîtres attribuées à Paul. Avant cette
date, personne ne connaissait Paul et "ses" épîtres.
Marcion apporta également le premier évangile connu
"l'Evangelion" dans lequel Jésus était un
"angelos christos", un fantôme, un corps éthéré.
Cette conception gnostique (docète) du Jésus fantôme était
admise dans toute la chrétienté sans aucune distinction
jusqu'aux années 144 - 150. C'est quand Marcion fut chassé de
Rome en l'an 144 qu'on commença à écrire une biographie
terrestre du Christ, à l'aide des coups de citations de l'Ancien
Testament en rapport à la venue du messie et aussi en plagiant
les cultes antiques (ex : Jésus transforma l'eau en vin, Bacchus
le faisait avant lui).
Enfin, le christianisme qu'on connaît aujourd'hui, a été élaboré au IVe siècle de notre ère au profit de Église catholique naissante. C'est ce christianisme du IVe siècle qu'on enseigne officiellement pour celui des origines chrétiennes (IIe siècle de notre ère et non le Ier siècle). Dans l'élaboration de ce christianisme du IVe siècle, l'évêque faussaire de Césarée, Eusèbe a joué un rôle déterminant. C'est Eusèbe de Césarée (265 à 340) qui fonda Église catholique. C'est lui qui inventa, dans son Histoire ecclésiastique, la liste des prétendus premiers évêques de Rome qui seront plus tard considérés comme les premiers papes. C'est aussi Eusèbe qui donna une solide base économique et politique à Église de Rome. Il était le secrétaire de l'empereur Constantin. On modifia même les textes du Nouveau Testament. Soulignons que les plus anciens manuscrits du Nouveau Testament que nous possédions, le Vaticanus et le Sinaïticus, datent du IVe siècle.
A propos de la divinité de Jésus.
Récemment le monde
Occidental Chrétien fut secoué par la parution d'un livre
intitulé "Le mythe de l'incarnation de Dieu", qui a
été publié en Grande Bretagne. Ce livre qui remet en cause le
point de vue Chrétien traditionnel de la divinité de Jésus,
n'a pas été écrit par un non-Chrétien ou un ecclésiastique
marginal, mais par sept respectables théologiens Britanniques ;
dont six Anglicans, le septième est un professeur de théologie
de l'université de Birmingham. Ce groupe fut, en outre, aidé
par un professeur de théologie au Christ Church Collège à
Oxford qui est aussi un ancien directeur de la Commission
Doctrinale Britannique.
Dans ce livre, ces auteurs nous révèlent que dans le nouveau
Testament, les références données à Jésus comme étant le
fils de Dieu sont essentiellement d'ordre poétique et ne doivent
en aucun cas être prises à la lettre. Ils expliquent que Jésus
n'a jamais prétendu être de nature Divine. Mais en fait, ce fut
au cours des premiers temps de l'ère Chrétienne que cette
nature Divine fut promulguée, sous l'influence d'idées
païennes. Jésus lui-même n'a jamais enseigné la doctrine de
la Trinité ou qu'il était un fils de Dieu envoyé sur la terre
pour racheter par sa mort les péchés de l'humanité. Par
conséquent, concluent les auteurs, Jésus n'était pas
Chrétien.
Ces révélations ont fait l'effet de choc chez beaucoup de
Chrétiens ordinaires qui adoraient Jésus comme une divinité
depuis leur enfance.
Les sources bibliques
Elles indiquent à l'évidence que les documents chrétiens les plus anciens, les épîtres attribuées à «Paul», ne se rapportent pas à un Jésus historique, mais à une figure spirituelle connue de toutes les sectes gnostiques comme celle de l'archétype du «sauveur» : «Dorénavant, nous ne connaissons plus Jésus-Christ en tant qu'homme mais comme un signe, un principe.» II Corinthiens V, 17)
Les quelques références «historiques» à une existence réelle de Jésus mentionnées par les épîtres sont de façon tout à fait concluante des interpolations et des contrefaçons. Comme le fait justement remarquer Édouard Dujardin, la littérature paulinienne "ne fait nulle part mention de Pilate, ni des Romains, ni de Caïphe, ni du Sanhédrin, ni d'Hérode, ni de Judas, ni des «saintes» femmes, ni d'aucun des personnages du récit évangélique de la passion, et sur celui-là elle ne fait jamais la moindre allusion; en définitive, elle ne mentionne absolument aucun des «événements» de la passion, directement ou par allusion." - Histoire antique du dieu Jésus, par Édouard Dujardin, p. 33.-.
- AUGSTEIN Rudolf, Jésus
Fils de l'Homme. Traduit de l'allemand par
Michel-François Demet, Gallimard, 1975, 389 p.
Ce livre présente l'intérêt de soulever les véritables
questions : "De quel droit les Églises chrétiennes
invoquent-elles un Jésus qui n'a peut-être pas existé, des
doctrines qu'il n'a pas enseignées, une toute-puissance qu'il
n'a pas accordée, une filiation divine qu'il n'a pas lui-même
tenue pour possible et qu'il n'a pas revendiquée ?" (p. 9);
quoique l'auteur ait fait le choix de s'en tenir à la vue la
plus communément répandue, celle de l'historicité de
Jésus-Christ, l'argument étant qu'il a bien fallu un homme
auquel les petites gens qui l'entouraient attribuaient des
qualités particulières et qui connut une fin tragique, sans
quoi "l' immense élan du christianisme primitif" eût
été incompréhensible, il admet cependant l'existence de ce
«noyau personnel» constitué, comme chacun sait, par le
paulinisme (p. 26). En quoi ces questions peuvent-elles bien nous
importer ? Elles nous importeront, répond R. Augstein,
"aussi longtemps que les Églises prétendront intervenir
dans les choses de la vie humaine au nom d'une autorité
surhumaine. Divorce, contraception, avortement, peine de mort,
euthanasie, guerre atomique : tous ces problèmes d'une réalité
brûlante devraient se trancher du point de vue absolu d'un
maître divin dont la réalité est aujourd'hui mise en doute par
les théologiens eux-mêmes ! Mais ceux-ci n'accomplissent ce
travail critique qu'en milieu fermé, avec une discrétion qui
touche à la dissimulation." (4e de couverture). Et, on ne
peut dès lors que mieux comprendre cette déclaration du pape
Paul VI, citée p. 10 : "Dieu n'a pas livré les Saintes
Écritures aux gens cultivés pour qu'ils en jugent eux-mêmes,
mais à son Église". "L'institution qu'est Église ne
peut se maintenir que si elle affirme son droit à imposer aux
hommes sa discipline : Et comment le pourrait-elle sans que ce
droit vienne d'en haut ?" (ibid.).
La Polémique
En dépit de toute cette littérature produite sans interruption et de l'importance du sujet, il y a chez le public un sérieux manque d'éducation formelle et étendue concernant la religion et la mythologie, et la plupart des individus sont terriblement mal informés à ce sujet. En ce qui concerne le christianisme, par exemple, on enseigne à la majorité des personnes, dans la plupart des écoles et églises que Jésus-Christ était une figure historique et réelle, et que la seule polémique le concernant est que certains le perçoivent en tant que fils de Dieu et Messie, alors que d'autres non. Cependant, bien que ce soit le débat le plus évident dans ce domaine aujourd'hui, il n'est pas le plus important. Aussi choquant que cela puisse paraître à lhomme de la rue, la polémique la plus profonde et durable à ce sujet est de savoir si un individu appelé Jésus-Christ a réellement existé.
Bien que cette controverse puisse ne pas être évidente au vu des publications habituellement disponibles dans les librairies populaires, quand on examine cette question de manière plus approfondie, on trouve un énorme volume de littérature qui démontre à maintes reprises, logiquement et intelligemment, que Jésus-Christ est un personnage mythologique au même titre que les hommes-dieux grecs, romains, égyptiens, sumériens, phéniciens ou indiens, qui sont tous actuellement perçus comme des mythes plutôt que comme des personnages historiques. En fouillant plus avant dans cette grande quantité de documents, on peut découvrir les preuves que le personnage de Jésus est basé sur des mythes et des héros beaucoup plus anciens du monde antique. On saperçoit alors que cette histoire n'est pas une représentation historique d'un charpentier rebelle juif qui s'incarna physiquement dans le Levant il y a 2 000 ans. Autrement dit, on a démontré continuellement pendant des siècles que le personnage de Jésus-Christ, a été inventé et ne dépeint pas une vraie personne qui soit aurait été le fils de Dieu ou qui aurait ensuite été transformée en un surhomme par ses disciples enthousiastes.
Dans "La contrefaçon dans le christianisme", Joseph Wheless dit : "Les évangiles sont tous des contrefaçons sacerdotales rédigées plus dun siècle après leurs prétendues dates. " Ceux qui ont inventé certains des évangiles et des épîtres "alternatifs" qui furent écrits approximativement pendant les deux premiers siècles C.E. ont même admis qu'ils avaient forgé les documents. La contrefaçon pendant les premiers siècles de l'existence de l'église était manifestement effrénée, si commune en fait qu'une nouvelle expression a été inventée pour la décrire : "Fraude pieuse." Une telle tromperie est fréquemment admise dans L'Encyclopédie Catholique. Certains des "grands" pères de léglise, tel Eusebius, ont été reconnus par leurs propres pairs comme étant dincroyables menteurs qui ont régulièrement écrit leurs propres fictions sur ce que "le seigneur" avait dit et fait pendant "son" séjour allégué sur la Terre.
Sources Bibliques
Il est frappant de constater que les documents chrétiens les plus anciens, les Épîtres attribuées à "Paul," ne discutent jamais de lhistorique de Jésus mais traitent exclusivement dun être spirituel qui était connu à toutes les sectes gnostiques depuis des centaines et des milliers d'années. On peut montrer que les quelques références "historiques" à une vie réelle de Jésus citées dans l'Épître sont des interpolations et des contrefaçons, comme le sont, les épîtres eux-mêmes, qui nauraient donc pas été écrits par Paul. La littérature de Paul "ne se rapporte pas à Pilate ou aux Romains ou à Caïphe ou au Sanhédrin ou à Hérode ou à Judas ou aux femmes saintes ou à aucune personne dans le récit évangélique de la Passion et ne leur fait jamais aucune allusion; pour finir, elle ne mentionne absolument aucun des événements de la Passion, directement ou par allusion." D'autres écrits "chrétiens" les plus anciens tels la Révélation ne mentionnent aucun détail ou drame historiques. Paul ne cite jamais les prétendus sermons, prêches, paraboles et prières de Jésus, et quil ne fait pas plus mention de sa naissance surnaturelle et de ses prétendus merveilles et miracles, en fait tout ce qui aurait semblé très important pour ses fidèles si de tels exploits et paroles avaient été connu antérieurement à Paul.
Si lon sintéresse maintenant aux Évangiles, qui furent écrits vers le milieu du IIe siècle C.E., leurs prétendus auteurs, les apôtres, donnent des récits de Jésus et de sa généalogie qui se contredisent entre elles à plusieurs endroits. Sa naissance et son enfance sont mentionnées chez Marc, et bien que "Matthieu" et "Luc" affirment quil est "né dune vierge", on fait remonter sa lignée de Joseph à la maison de David, de façon à ce quil "réponde à la prophétie". Dans les trois Évangiles synoptiques, on indique quil a enseigné un an avant de mourir, alors que chez "Jean" on parle de trois années. "Matthieu" indique que Jésus a donné le "Sermon de la Montagne" devant "les foules", alors que "Luc" mentionne une conversation privée avec quelques disciples. Les récits de la Passion et de la Résurrection différent totalement les uns des autres, et aucun nindique à quel âge il est mort.
Sources non-bibliques
En fait, il ny a pas de référence non-biblique au personnage historique de Jésus par aucun des historiens connus de lépoque contemporaine et suivant la prétendue venue du messie. Aucun écrivain de son temps ne la mentionné dans un écrit connu. Léminent historien juif helléniste et philosophe Philon (20 B.C.E.- 50 C.E.), vivant à lépoque supposée de Jésus, ne le mentionne pas. Les quelques quarante historiens qui se sont succédés dans les deux premiers siècles ne lont pas mentionné davantage. " Il reste suffisamment décrit de [ces] auteurs pour former une bibliothèque. Et pourtant dans cette masse de littérature juive et païenne, excepté deux passages contrefaits dans les écrits dun auteur Juif, plus deux passages controversés dans les uvres décrivains romains, on ne trouve aucune mention de Jésus-Christ ". Leur silence constitue un témoignage assourdissant envers les historiens.
Les Personnages
Il est évident quil ny avait pas un personnage unique sur laquelle la religion chrétienne sest fondée, et que ce "Jésus-Christ" est une compilation de légendes, héros, dieux et hommes-dieux. La place manque ici pour entrer dans le détail au sujet de chaque dieu qui a contribué à la formation du personnage de Jésus; qu'il suffise de dire qu'il y a d'abondance de documents pour prouver que ce sujet n'est pas une question de "foi" ou de "croyance ". La vérité est que, à lépoque où ce personnage a censément vécu, il y avait une vaste bibliothèque à Alexandrie et un réseau incroyablement souple de confréries qui sétendait de l'Europe à la Chine; ce réseau dinformation a eu accès à de nombreux manuscrits qui racontaient le même récit que celui du Nouveau Testament, avec des noms de lieu et d'appartenance ethnique différents. Dans la réalité, le récit de la vie de Jésus constitue un parallèle presque identique avec l'histoire de Krishna, par exemple, y compris dans ses détails, comme signalé entre autres par le mythologue et érudit distingué Gérald Massey il y a plus de cent ans, aussi bien que par le révérend Robert Taylor il y a cent soixante ans, entre autres. Le conte de Krishna que lon trouve dans les Védas hindous a été daté à au moins 1400 B.C.E. On peut dire la même chose du mythe dHorus, qui est presque identique, dans ses détails, à lhistoire de Jésus, mais qui précède la version chrétienne de milliers dannées.
Lhistoire de Jésus a
incorporé des éléments de récits d'autres dieux enregistrés
dans ce vaste territoire, comme par exemple ceux des sauveurs du
monde et "fils de Dieu", dont la plupart précèdent le
mythe chrétien, et dont un bon nombre furent crucifiés ou
exécutés:
· Adad d'Assyrie
· Adonis, Apollon, Héraclès ("Hercule"), et Zeus en
Grèce
· Alcides de Thèbes
. Attis de Phrygia
· Baal de Phénicie
· Bali d'Afghanistan
· Beddru du Japon
· Buddha en Inde
· Crite de Chaldée
· Deva Tat du Siam
· Hésus des druides celtes
· Horus, Osiris, et Sérapis d'Egypte, dont l'aspect barbu avec
de longs cheveux a été adopté pour le personnage du Christ
· Indra au Tibet
· Jao au Népal
· Krishna en Inde
· Mikado des Sintoos
· Mithra en Perse
· Odin des Scandinaves
· Prométhée au Caucase
· Quetzalcoatl au Mexique
· Salivahana aux Bermudes
· Tammuz de Syrie (qui fut, dans un mouvement typique de la
fabrication des mythes, plus tard transformé en disciple Thomas)
· Thor en Gaule
· Monarque universel des Sibyles
· Wittoba des Bilingonèses
· Xamolxis de Thrace
· Zarathustra/Zoroastre en Perse
· Zoar des Bonzes
Horus dEgypte:
Les légendes relatives à Horus datent de milliers d'années
(-2500 ??) :
.Horus est né de la vierge Isis-Meri le 25 décembre dans une
grotte/crèche, sa naissance étant annoncée par une étoile à
lest et attendue par trois hommes sages.
.Il enseignait à des enfants au Temple et fut baptisé à
lâge de trente ans.
.Il a eu 12 disciples.
.Il effectua des miracles et éleva un homme, El-Azar-us,
dentre les morts.
.Il marcha sur leau.
.Horus fut transfiguré sur la Montagne.
.Il a été enterré dans un tombeau et a été ressuscité.
.Il était aussi "la Voie, la Vérité, la Lumière, le
Messie, le fils oint de Dieu, le Fils de lHomme, le Bon
Berger, lAgneau de Dieu, le Mot", etc.
.Il était "le Pêcheur" et était associé à
lAgneau, au Lion, au Poisson ("Ichthys")
.L'épithète personnelle de Horus était "Iusa,"
"le fils éternel" de "Ptah," le
"Père."
.Horus s'appelait "le KRST," ou "Oint,"
Mithra, le Dieu-Soleil de Perse:
L'histoire de Mithra (avant -600/JC). Daprès Wheless, le
culte de Mithra était, peu avant lère chrétienne, le
plus populaire et répandu des religions païennes de
lépoque.
.Mithra est né d'une vierge le 25 décembre.
.Il était considéré comme un grand professeur et un maître
itinérant.
.Il était appelé "le Bon Berger."
.Il était considéré comme "la Voie, la Vérité et la
Lumière."
.Il était encore considéré comme "le Rédempteur,"
"le Sauveur," "le Messie."
.Il était identifié à la fois au Lion et à l'Agneau.
.Son jour sacré était le dimanche, le "jour du
Seigneur"
.Il avait sa fête principale à la date qui allait ensuite
devenir Pâques, correspondant à sa résurrection.
.Il avait 12 compagnons ou disciples.
.Il effectuait des miracles.
.Il a été enterré dans un tombeau.
.Après trois jours, il s'est relevé.
.Sa résurrection était célébrée chaque année.
.Sa religion comportait une eucharistie ou "dîner du
Seigneur".
Nazareth
Les évangélistes ayant
trouvé dans la bible juive ou dans l'ancien testament (Juges
XIII, 5-7 ; 1 Samuel I, 11 etc ), la définition du
"Nazaréen", ils imaginèrent une ville qui n'existait
pas. Et ils l'appelèrent Nazareth. C'est donc à Nazareth,
suivant nos évangiles, que le mythique Jésus né à Bethléem,
a vécu jusqu'à son baptême dans le Jourdain avant sa vie
publique. Or Nazaréen signifie "consacré au
Seigneur".
Les croisés ne trouvèrent pas Nazareth en 1090 et ce sont les
Chevaliers de la Croix qui, au XIIIe. siècle, fondèrent le
village de Nazareth
Le 22 décembre 1993 le pape Jean Paul II reconnaît que le 25 décembre est une fête païenne. Il déclara : "Chez les païens de l'Antiquité, on célébrait l'anniversaire du soleil invincible, ce jour-là afin qu'il coïncide avec le solstice d'hiver. Il a semblé logique et naturel pour les chrétiens de remplacer cette fête par celle du seul Soleil véritable : Jésus-Christ ".
Précisons que pour l'évangile dit de Luc ( rédigé après l'an 150 comme les autres évangiles), Jésus est né sous Hérode, mais à l'époque du recensement de Quirinius ( Luc II, 2). Il s'avère que Quirinius n'était pas en Syrie du temps supposé de la "naissance" de Jésus. Il ne figure pas sur la liste des gouverneurs de la Syrie. C'était Quintilius Varus qui était proconsul d'Asie et gouverneur de la Syrie. A l'époque, il n'y a pas eu de recensement en Judée sur l'ordre du gouverneur de Syrie. Le premier recensement en Judée a eu lieu en l'an 7 de notre ère, et encore était-ce un recensement des biens et non des populations. Jamais lors des recensements les gens n'ont été obligés de se rendre dans leur pays d'origine. Les recensements se sont toujours déroulés sur le lieu d'habitation. La "vierge" Marie, Joseph et Jésus n'avaient pas besoin de se déplacer pour le recensement. Le récit de l'évangile dit de Luc ne tient pas. Cela prouve que les évangiles sont truffés d'erreurs historiques (autres exemples : L'affaire de Salomé et de saint Jean Baptiste... ).
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10/10/11